Carrés Fleuris La formation pour faire évoluer le fleurissement

Dans le cadre de la table ronde des Carrés Fleuris 2015, Cathy Biass-Morin, responsable du service des espaces verts (SEVE) de Versailles, a partagé son expérience avec ses pairs : « Au sortir de l'hiver, le fleurissement est primordial. Par exemple, les narcisses apportent le premier signe du printemps. Cela rend les gens heureux. »

Comme le SEVE ne produit pas ses plantes mais que les jardiniers conçoivent les massifs, ils sont formés au fleurissement. « Ils suivent un plan pluriannuel de formations à la connaissance et à l'entretien des plantes, mais aussi aux associations de vivaces avec des bulbes, à l'utilisation des couleurs... Aujourd'hui, les vivaces couvrent 80 % du volume végétalisé et une grande partie des bulbes est naturalisée. La formation est une base d'évolution pour tout car il est nécessaire de comprendre et de connaître pour apporter du nouveau. »

Un budget identique

Ainsi, la ville est passée de 3 300 m2 de massifs fleuris à 14 400 m2, avec un budget identique pour le service depuis 13 ans. Les pesticides ne sont plus utilisés, l'arrosage automatique des pelouses a été arrêté, les économies réalisées sur ce poste ont été transférées sur le fleurissement et le désherbage des massifs. « Sur les quatre saisons, le coût du fleurissement à Versailles est de 2,88 euros par habitant. Nous misons sur les arbustes, les vivaces et les bulbes », a ajouté Cathy Biass-Morin.

Cécile Claveirole